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Politica / Politique |
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Petites phrases de nos "grands hommes" politiques. S.F. |
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| 25 / 11 / 2018 |
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 Petites phrases de nos « grands hommes »
politiques
- L'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy a estimé que les questions de l'immigration ou des impôts étaient « plus importantes » que la démission du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot.
« Qu'il y ait monsieur Hulot ou pas, la question de l'immigration est centrale. Qu'il y ait monsieur Hulot ou pas, la question du montant des impôts qu'on paie est centrale. La question - Est-ce que les Anglais sont des Européens ou pas" est centrale », a-t-il déclaré.
Bien sûr, empêcher quelques centaines de migrants de trouver un peu de répit en Europe, c'est plus important que de se demander ce que l'on va faire des millions de réfugiés climatiques qui, si on n'intervient pas d'urgence pour limiter le dérèglement climatique, ne manqueront pas de se déverser sur nos belles contrées...Et parmi ces millions de réfugiés, il y aura des milliers de citoyens français qui devront fuir nos zones côtières.
- L'actuel président de la République Emmanuel Macron à un jeune horticulteur qui ne trouve pas de travail: « je traverse la rue, je vous en trouve » : «il y a des métiers qui nécessitent des compétences particulières»...«quand les gens ne les ont pas, on les forme». «C'est pour ça qu'on investit»...«Mais après, il y a des tas de métiers... Il faut y aller! Maintenant, hôtels, cafés, restaurants, je traverse la rue, je vous en trouve! Ils veulent simplement des gens qui sont prêts à travailler, avec les contraintes du métier».
Première remarque : Macron ne manque jamais une occasion de stigmatiser les gens : « Ils veulent des gens prêts à travailler », ce qui veut dire que ceux qui ne trouvent pas de boulot sont des fainéants !
Deuxième remarque : un jeune qui a une formation d'horticulteur, on peut supposer qu'il l'a choisie parce qu'il aime le calme et le dialogue paisible avec la nature : mais Macron a la solution : ce brave jardinier va se faire embaucher dans un restaurant, à la plonge ou au service : sans évoquer les conditions de travail très particulières que l'on rencontre dans ce secteur d'activité et qui font fuir plus d'un courageux (les horaires décalés, les heures supplémentaires non payées, l'absence de jours de congés, le patron stressé qui vous crie après) ; mais est-on certain que ce jeune horticulteur ait toutes les aptitudes requises pour courir entre les tables, prendre les commandes, servir les clients qui s'impatientent sans renverser son plateau et supporter tout cela avec le sourire ?
Et, inversement, M. Macron aurait-il conseillé à un serveur au chômage d'aller entretenir un jardin ?
Le problème de Macron (et de bien d'autres politiciens tout aussi méprisants que lui) c'est qu'il prend les gens pour des pions, que l'on peut déplacer à son gré pour boucher des cases vides.
Non messieurs, les Etres humains ne sont pas des pions ; ils ont des contraintes familiales, géographiques mais aussi des aptitudes différentes ; et même ceux qui ont une solide formation bac + 4 ou davantage ne sont pas aptes à faire tout et n'importe quoi. Nous connaissons tous, dans notre entourage familial ou professionnel, ce que nous appelons des «erreurs de casting », y compris un grand intellectuel incapable de planter un clou.
Si nous étions des pions, des robots, il n'y aurait pas de mal-être au travail, de burn-out, de suicides.
Ce mépris à l'égard de nos concitoyens est intolérable : suggérons à M. Macron d'aller faire lui-même le service dans un restaurant pour voir si c'est aussi facile de se recycler...Qui sait, il pourrait en avoir besoin, un jour!
S.F
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