Acuelh / Accueil
Editoriau / Editorial
D'aicí e de'n pertot
Sociau / Social
Politica / Politique
Istòria / Histoire
Cartabèu/Bloc-notes
Societat / Société
En revista / En revue
Botica / Boutique
Forum
Contact

   
   

D'aicí e de'n pertot


BREVAS 2- Vote socialiste, G. Filoche : Quelle crise?, Iter, Marseille polluée
05 / 06 / 2016 394 lu(s) 
BREVAS 2

- Quand les députés socialistes votent sans vergogne par défaut. Un courrier ardéchois de notre ami Gilbert Brawanski à son député Michel Terrasse, sur son vote négatif au projet de loi du député Paul Mollac, a reçu la réponse suivante : « Le 14 janvier dernier, jour du vote à l’Assemblée nationale, le groupe SRC a voté par délégation contre l’adoption de cette propositions de loi et ce, malgré le fait que j’y sois personnellement favorable. Soyez certain que je suis très attaché à la défense et la promotion de l’occitan qui puise son origine dans notre histoire locale. Je ne peux donc que déplorer la situation qui a conduit au rejet de ce texte de loi. » Le pire, dans ce cas, c’est qu’il n’y a semble-t-il même pas double jeu de l’élu mais un dysfonctionnement autorisé par une loi organique qui permet aux élus d’un groupe d’utiliser les voix des députés en mission. Or M. Terrasse était en mission depuis octobre 2015 puisqu’il a présenté la loi sur l’économie collaborative en février. Encore un non-dysfonctionnement…légal. C’est lamentable !

- Qui a dit : « Quelle crise ? » « 500 familles les plus riches possèdent 270 milliards. Les entreprises du CAC 40 ont versé 37 milliards de dividendes. C’est-à-dire de l’argent qui ne sert à rien, qui n’a pas d’utilité sociale. C’est de l’argent qui pirate nos entreprises et qui fait du chômage. Franchement, la crise n’est pas pour tout le monde ! »
Et encore : «  C’est un très grand danger d’ajouter aux rancœurs à la fin d’un quinquennat où tout aura été donné à l’oligarchie, aux dividendes et au patronat. 41 milliards ont été arrachés à nos biens publics pour être donnés sans contrepartie aux finances privées, lesquelles se sont empressées de spéculer au Panama et de ne créer aucun emploi. Un bilan désastreux avec 6,125 millions de chômeurs, 1,3 million de plus qu’en mai juin 2012 et même la « dette » s’est aggravée de 14 points par rapport au PIB. »                                                                                    
Gérard Filoche


- Iter, nucléaire, gabegie. C’est pour Michèle RIVASI, Vice-Présidente du Groupe Verts/ALE  une évidence : «  Le budget européen alloué à ITER pour la période 2014-2020 a pourtant bien des raisons de susciter toute l’attention des eurodéputés : il s’élève à près de 3 milliards d’euros, plus que le budget initial prévu dans les années 2000 ! Ainsi, le coût d’ITER est passé de 5 à 16 milliards d’euros (pour la seule construction) soit plus de trois fois les estimations de 2006. (…) La France finance 20% de la part européenne (environ 1,5 milliards d’euros) car nous avons eu le privilège d’accueillir ce projet dans notre pays, un haut fait du Président Chirac qui assurait que le risque nucléaire sur l’une des failles sismique les plus actives de France n’était pas inquiétant (…) et de préciser : « le risque de disruption du plasma, un problème qui n’a toujours pas trouvé de solution. Quand l’impasse technologique rejoint le gouffre budgétaire, il devient nécessaire de prendre ses responsabilités. Et d’arrêter les frais ».  F. Hollande ne bougera pas davantage sur ce dossier que sur celui de Fessenheim. La réduction du nucléaire, c’est pour quand ?

-  Marseille la ville la plus polluée de l’hexagone.
Selon Jacky Bonnemains, président de l’association Robin des bois, Marseille serait la ville en tête du palmarès de la pollution devant Lyon et Paris qui n’arrive qu’en troisième position. L'air de la cité phocéenne comporte la plus forte concentration de particules fines avec 31,8 µg/m3 selon l'Institut de veille sanitaire (InVS) : "Malgré son ouverture sur la mer, Marseille est la ville la plus polluée. Cette pollution vient surtout des transports et des ports. Ce problème s'est aggravé ces dernières années à cause des escales des grands paquebots de croisière". On pourrait y ajouter à présent l’agglomération de Toulon-La Seyne/Mer, pour les mêmes raisons.
Retorn